Propriétaires de fermes, et visiteurs.
Château de Verdelles, René, photographie vers 1900. Médiathèque L. Aragon, Le Mans
En 1893, M. et Mme Barrier de Chantenay deviennent propriétaire de Verdelles. En 1910 Edouard de Lorière note que « servant de bâtiment d’habitation pour les fermiers de la métairie du Bas-Verdelles, notre manoir n’a relativement que peu souffert de son changement de destination. Pas une pierre ancienne n’a été déplacée, ni remplacée ; des barres de fer soutiennent les marches brisées ou seulement fêlées de l’escalier ; des fenêtres neuves protègent l’intérieur contre les dévastations de la pluie et des vents, enfin les toitures réparées sont en parfait état. Ainsi la propriétaire actuelle a-t-elle droit aux compliments et aux remerciements des artistes et des archéologues pour la façon intelligente dont elle en assure la conservation. »
Au début du XXe siècle, Mme Barrier entreprit les démarches pour faire classer le château de Verdelles. Cela sera chose faite en 1922.
Verdelles au début du XXe siècle, carte postale Bouvet.
En 1925, la famille Coutard se rend propriétaire des lieux. En 1939, les historiens de la Sarthe lors d’une excursion indiquent que : Verdelles est « habité aujourd’hui par un fermier (c’est décidément le sort des manoirs de la Champagne-Hommet) mais tenu en excellent état de conservation par le propriétaire actuel M. Coutard. »
Carte postale vers 1960, collection privée
Cette volonté de préservation est toujours la même en 1961, comme le fait remarquer Louis-Jean Lagrange lors du congrès archéologique de France, Verdelles n’a pas subi de «transformation » depuis le départ de ses seigneurs, « c’est ainsi qu’il nous est donné, aujourd’hui, d’étudier ce joyau d’architecture âgé de quatre cent soixante ans et pratiquement intact. Son propriétaire actuel, M. l’avocat Jean Coutard assure vouloir le sauver du délabrement qui s’amorcerait facilement. »
Verdelles, Photographie, années 1950
Chacune de ces familles se contentera d’entretenir le château afin d’y faire vivre une famille de fermier pour exploiter le lieu.
