Cette pièce donne sur l’extérieur via une porte de service. Un petit escalier dans le mur permet de relier le sous-sol aux mâchicoulis !
Les outils de cuisson :
Deux types d’éléments de cuisines sont présents. - les cheminées : la cuisine ne contient pas moins de deux cheminées. Une grande et une petite. L’utilisation et l’utilité de ces deux cheminées n’est pas bien connue. - le potager permet de servir à la table du seigneur des plats chauds, mijotés et élaborés. Le potager est alimenté de braises prélevées dans la cheminée.
Cuisiner à la Renaissance
À la Renaissance des changements culinaires apparaissent sur les tables nobles. La cuisine reste fondamentalement médiévale avec l’utilisation importante d’épices, signe de distinction sociale. Mais quelques changements sont à noter : Les grands oiseaux (cygne, paon) disparaissent des menus à la renaissance, la volailles est néanmoins prisée car cons
idérée comme supérieure aux animaux touchant terre. Bœuf, veau, mouton, agneau, chevreau sont aussi consommés. Seul le porc est considéré comme très populaire. Le beurre et le sucre prennent une place de plus en plus importante, le sucre entrant dans la composition de nombreux plats. Les légumes autrefois aliments des pauvres font leur entrée dans l’alimentation des aristocrates : choux-fleurs, carottes, panais, salsifis, épinard, laitues, pourpiers, cressons, chicorées, endives, blettes cornichons mais aussi champignons. Les fruits sont mangés cuits (compotes, pâtes de fruits, fruits confits) ou crus. Le goût des confiserie, pâtisserie et autres desserts sucrés se renforcent : sabayons, macarons, sorbets, confiture, frangipane sont consommé… et la pâte à choux est remise au goût du jour. Les recettes de cuisine contenues dans le Viandier de Guillaume Tirel dit Taillevent, ou le Grand cuisinier de toute cuisine connaissent une diffusion très large durant le XVe et XIVe siècle.
Les voûtes d’ogives
La cuisine a la particularité de montrer des départs de voûte. Le programme d’origine devait prévoir une voûte d’ogive pour couronner la pièce. Elle ne fut jamais construite.