Du jardin seigneurial au jardin de fermier
Aucune représentation ne permet de connaître exactement la configuration du jardin Renaissance du château de Verdelles. Il se situait derrière le château à l’est, et joignait la rivière. Les textes nous décrivent seulement des « courtils », des « plesses » et un verger.
Dès que le château est confié à des fermiers, le jardin change de physionomie. Au XVIIIe siècle une petite parcelle est attribuée, au sud du château, au garde-chasse, qui logeait alors dans certaines pièces du château.
A partir du XIXe siècle, sa taille ne va cesser de se réduire pour se concentrer au nord du château, le reste était dédié au pâturage.
A partir de 1980, le jardin a été complètement planté en arbre.
Les accès
Avant la fin XIXe siècle, l’accès du château se faisait par un chemin droit, longeant la grange de la ferme : ferme et château sont reliés, même si on distingue bien deux espace : un espace agricole avec la ferme et les dépendances et un pôle résidentiel (château, chapelle, jardin). Au cours du XIXème siècle, les propriétaires de Verdelles vont établir une nette distinction entre le château et la ferme. Le chemin du château sera alors dévié pour former la courbe actuelle.
Un chemin partait au nord de la cour du château, vers les champs et les fermes voisines.
Desservi par un chemin longeant le jardin, il existe un gué. Ce gué ancien n’est pourtant cité dans aucune des listes des points de péage (ponts, gué) sur la Vègre.